lunes, mayo 12, 2008




Je suis l'dauphin d'la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvais'mine.
Les camions sont pleins de lait.
Les balayeurs sont plein d'balais.

Il est cinq heures.
Paris s'éveille.
Paris s'éveille.

Les travestis vont se raser.
Les stripteaseuses sont rhabillées.
Les traversins sont écrasés.
Les amoureux sont fatigués.

Il est cinq heures.
Paris s'éveille.
Paris s'éveille.

Le café est dans les tasses.
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boul'vard Montparnasse
La gare n'est plus qu'une carcasse.

Il est cinq heures.
Paris s'éveille.
Paris s'éveille.

Les banlieusards sont dans les gares.
À la Villette on tranche le lard.
Paris by-night regagne les cars.
Les boulangers font des bâtards.

Il est cinq heures.
Paris s'éveille.
Paris s'éveille.

La Tour Eiffel a froid aux pieds.
L'Arc De Triomphe est rallumé
Et l'Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée.

Il est cinq heures.
Paris s'éveille.
Paris s'éveille.

Les journaux sont imprimés.
Les ouvriers sont déprimés.
Les gens se lèvent, ils sont brimés
Et moi, c'est l'heure où j'vais me coucher.

Il est cinq heures.
Paris se lève.
Il est cinq heures.
Je n'ai pas sommeil.

De Jacques Dutronc

sábado, mayo 10, 2008

La conciencia de la hormiga


Arrima el hombro.

Así, como si no tuvieras nada mejor que hacer.

Todos te necesitamos y tú nos necesitas.

Alinéate bien y mantén tu juicio amarrado; no hables, esa saliva puede ser útil en otra circunstancia.

Tu esfuerzo es primordial y tu abnegación, la clave.

No sufras ni padezcas, ahorra perspicacia.

El día que menos lo esperes valorarás tu esfuerzo.

Deshecha lo que sientas, lo que te lleve a ningún lugar.

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Ahora escúchame:

Te mentí, muérete !!

jueves, mayo 08, 2008

Out of office

Encuentro este momento en el que mis captores están despreocupados y escribo estas letras por si acaso alguno creía que estaba muerto. Lo estuve. El principio del 2008 ha sido como una metamorfosis, como una muda de piel dolorosísima pero necesaria para seguir vivo. Cuando uno debe asumir sus miserias no tiene más remedio que poner el perfil y apretar el rostro. En fin, no dispongo de Internet con asiduidad (ni sin ella) así que esta crónica desmemoriada se balancea entre las mareas. Todo se andará. Comienza otro camino. Ya os contaré.